Maths, français, sciences ou encore marketing ? De toutes les matières, c’est la vie que tu préfères. Active et pensive. Sans négliger le soi.
En réalité, moi aussi.
Dans cet article assez personnel sur le coaching scolaire et l’accompagnement des projets de vie, je te propose d’ailleurs quelques exemples issus de ma propre expérience dans les paragraphes « Ma peau en jeu » ou #skininthegame, si on veut utiliser l’expression en anglais.
A travers quelques situations et réflexions, je souhaite te présenter ma vision du coaching et les étapes pendant lesquelles cet accompagnement sur mesure fait sens.
Parce que j’ai la conviction intime que le coaching scolaire est finalement un jeu de société adapté à un public de 7 à 77 ans. Ce qui prime, c’est l’envie de continuer à apprendre et à construire sa vie professionnelle.
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1 - Tes étapes initiatiques de cheminement
a/ Tu déjoues habilement les pièges de l’orientation
Dès l’adolescence, il t’est imposé de te positionner face à ton avenir, aussi violent et improbable que cela puisse paraître. Si, si : en pleine phase de croissance, il te sera demandé de choisir et de renoncer. Tes parents jouent souvent d’ailleurs un rôle important dans la détermination de tes premiers choix. Au fil du temps, tu t’affirmes en confrontant les schémas familiaux aux réalités constatées autour de toi. Tu bénéficies du regard de tes professeurs, de tes camarades et parfois de tes conseillers d’orientation.
b/ Tu fais des choix essentiels avec confiance
En tant que jeune individu en quête de ta voie, tu t’appuies sur un certain nombre de ressources mises à disposition par ton entourage familial, amical et scolaire. Dans ce contexte, les inégalités sont criantes entre ceux qui ont accès facilement à l’information et ceux qui luttent pour la trouver, parfois en opposition avec certaines limites qu’on voudrait leur fixer de l’extérieur. L’un des exemples est Parcoursup. De nombreux lycéens s’autocensurent en formulant leurs choix. L’idée est que tu n’en fasses pas partie. Oui, tu peux postuler où tu veux. Non, personne n’a le droit de t’en empêcher.
c/ Tu pulvérises élégamment l’autocensure
Un coach scolaire est alors un regard externe bienveillant qui vient t’autoriser à croire en tes rêves d’adolescent. Il te permet de trouver ta voie, en fonction de tes points forts, et pas uniquement par élimination. Il te donne accès à tes propres ressources et te met en capacité d’accéder aux prochaines étapes de ton parcours, dans le respect de ta personnalité et de la diversité des choix existants.
Ma peau en jeu : A titre personnel, j’ai affirmé mes choix d’orientation contre vents professoraux et marées familiales au lycée, notamment en bifurquant tardivement vers une voie littéraire alors que les études scientifiques semblaient toutes tracées. Ce n’était pas un choix stratégique, c’était un élan du cœur et si c’était à refaire, je le referais à nouveau. Car, à l’époque, c’était ma vérité et il n’y en avait pas d’autre à mes yeux.
2 - Ton entrée triomphante dans la vie active
a/ Tu testes souvent et tu apprends beaucoup
Après les choix ayant trait aux études, vient se poser la question de ton premier emploi. Tout d’abord, les stages et les alternances te permettent, en tant que jeune adulte, de te confronter au marché du travail et d’affiner encore tes options. Le coach professionnel est celui qui te permet, en tant que futur stagiaire, de te projeter dans une culture d’entreprise ou dans une organisation au sein de laquelle tu trouveras ta place, pendant quelques mois. Ces périodes brèves, fréquemment entrecoupées par un retour aux études et à la vie étudiante, sont essentielles pour l’estime que tu as de toi-même et l’acquisition d’une posture professionnelle robuste.
b/ Tu persévères intarissablement pour aboutir
Parfois, les étapes sont plus nombreuses que d’autres. Il peut être nécessaire de multiplier les stages et les contrats courts avant d’espérer te stabiliser dans un secteur concurrentiel. Dans ce cas, le coach est celui qui t’accompagne tout au long de ce processus et qui t’épaule pour décrocher un CDI ou encore te tourner vers l’entrepreneuriat, ou enfin à réussir des concours en vue d’une titularisation.
c/ Tu te fais une place au soleil dans la durée
Lorsqu’en tant que jeune actif, tu es parvenu à tes fins, il est essentiel de ne pas négliger ta période d’intégration. Les 3 premiers mois ou encore les 100 jours de prise de poste sont déterminants. Il y a souvent l’enjeu de la validation de la période d’essai, mais pas uniquement. Un « onboarding » réussi passe par la constitution d’un réseau solide au sein de l’entreprise ou de l’organisation. Dans certains cas, les programmes d’intégration sont très bien ficelés par les équipes RH et ont une durée de plusieurs mois. Dans le cas contraire, le coach joue un rôle prépondérant dans la mise en confiance du collaborateur en prise de poste. Idéalement, tu bénéficies du soutien d’un ou plusieurs mentors au sein de ton organisation. Le coach, le mentor, l’équipe, les RH et le nouveau collaborateur sont alors engagés dans une dynamique solide et durable.
Ma peau en jeu : Ce qui a été déterminant au début de mon parcours professionnel, c’est d’avoir une expérience à l’étranger, et en particulier à Londres. J’avais envie de travailler avec des personnes issues de différents pays et cela a été particulièrement enrichissant. Je suis aujourd’hui ravie de travailler à nouveau à Paris mais cette période hors de ma zone géographique et culturelle de confort m’a beaucoup appris sur mes capacités d’adaptation.
3 - Tes transitions professionnelles très personnelles
a/ Tu dégommes sans relâche les préjugés
Les changements ont lieu à des moments variés dans un parcours. Contrairement aux idées reçues, il est possible et assez fréquent de faire un burn-out à 25 ans. L’épuisement au travail n’est pas l’apanage des cadres en pleine crise de milieu de vie. La segmentation par l’âge est donc hautement périlleuse. Finalement, le coach de carrière s’adapte à toi en tant que client, à ce qui advient dans la vie réelle, et non à ce qui devrait arriver dans ta vie selon les statistiques.
b / Tu entrevois toujours la lumière
Ce qui compte, c’est ta détermination à changer, à te mettre en mouvement. La plupart des transitions professionnelles ont une issue positive. Mais lorsqu’on est en épuisement professionnel, il est difficile d’entrevoir les lueurs au bout du tunnel. Travailler étroitement avec un coach est une manière efficace et déculpabilisante de construire la suite de ton parcours.
c/ Tu respectes strictement ta propre écologie
L’idée ici n’est pas d’énumérer toutes les transitions du monde. Certaines reconversions professionnelles sont plus spectaculaires que d’autres. On entend souvent des histoires de cadres à La Défense qui quittent tout pour ouvrir un gîte en Ardèche. Cela existe bien sûr mais c’est finalement minoritaire. Un changement significatif dans une carrière, cela peut-être tout simplement un changement de rythme hebdomadaire, un accord de télétravail ou une mobilité interne. Le plus important est que cela fasse sens dans ton parcours personnel. En cela, un coach t’aide à te poser les bonnes questions et à te concentrer sur tes priorités.
Ma peau en jeu : Le fait d’avoir fait face à un licenciement économique à 30 ans a été finalement un beau cadeau mal emballé pour moi. C’est ce qui m’a poussée à reprendre des études et à valider un Master 2 en Ressources Humaines, puis à me tourner vers de grands groupes dans la fonction RH. Si cette transition ne m’avait pas été imposée par un contexte externe, je n’aurais peut-être pas pris la peine de me tourner vers la formation continue.
4 - Ton apprentissage audacieux tout au long de ton parcours
a/ Tu changes en souplesse de modèle mental
Le mot « carrière » renvoie à un imaginaire traditionnel d’ascension sociale. On a tous en tête l’image d’un escalier avec de nombreuses marches à gravir pour arriver au sommet. Mais au sommet de quoi au juste ? Cette vision implique aussi une phase de déclin. Dans notre culture, elle est souvent liée à ce qu’on appelle communément une mise au placard des salariés les plus expérimentés, une sorte de pré retraite avant l’heure.
b/ Tu réussis ta vie effrontément
Avoir 30 ans d’expérience ou bien davantage n’est pas un frein en soi. Il l’est souvent dans le regard des autres : celui de tes employeurs, des recruteurs, des salariés plus jeunes que toi ou de ton entourage. Ce qui est déterminant, c’est que cette croyance ne soit pas internalisée chez toi. Le coach professionnel est celui qui te reconnecte à tes ressources et à tes compétences, indépendamment des biais classiques de recrutement.
c/ Vers l’infini des générations et au-delà
En définitive, ce n’est fini que quand tu le décides. L’expression « lifelong learning » rebat les cartes. Un étudiant de 70 ou 80 ans peut être parfaitement épanoui. Un entrepreneur d’âge mûr est parfois celui qui étonne par sa flexibilité en termes d’horaires et de modes de pensée. Te faire accompagner à tout âge est très sain. Tu n’arrêtes pas de voir ton médecin ou ton kiné quand tu pars à la retraite, alors pourquoi arrêterais-tu de fréquenter un coach après 65 ans ? Ce qui compte, c’est de pouvoir te détacher des préjugés générationnels que tu nourris, la plupart du temps inconsciemment.
Ma peau en jeu : Devenir coach professionnelle a été une véritable renaissance pour moi. Après avoir évolué plus d’une dizaine d’années dans les fonctions RH en entreprise, je sentais que je n’avais pas envie de gagner en responsabilités au sens classique du terme. Je voulais continuer à avoir de l’impact dans les organisations et auprès des individus, sans nécessairement siéger au Comité de Direction ou encadrer une grande équipe. Le coach est celui qui fait un pas de côté pour redonner du souffle à son client ; et ce partenariat, sans hiérarchie entre le coaché et son accompagnant, convient bien à ma personnalité.
Viens, je t’emmène du « lifelong learning » au « lifelong coaching » : pour un accompagnement tout au long de ta vie !
L’idée pour moi est de pouvoir t’accompagner pas seulement de 12 à 25 ans, dans la période dite « junior » d’entrée dans la vie active, de 25 à 45 ans, pendant ta « première partie de carrière », ou de 45 à 65 ans, dans la période dite « senior » ou ta « deuxième partie de carrière ». Le chemin se poursuit d’ailleurs bien au-delà de 65 ans si tu en as le désir car il est toujours temps de continuer à apprendre et à évoluer.
Ces réflexions nous ramènent vers l’expression bien connue de coaching de vie.
Alors, en lieu et place d’un sempiternel coaching scolaire ou d’un traditionnel accompagnement de carrière, je te propose plutôt un partenariat autour des méandres de ton curriculum vitae, un coaching ayant trait au cours de ta vie en somme.
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